De la couleur, de l’audace et beaucoup d’enthousiasme : voilà ce que promet le nouveau duo du POP – Projet Optimiste Partagé. Cette année, Les Cranneuses, alias Christine Guillot et Margot Hincker, investissent le Taillan-Médoc avec un projet participatif placé sous le signe du « réseau social artistique ». Lauréates du dernier appel à projets culturels, elles imaginent un art vivant, joyeux et accessible à tous — un art qui rassemble et fait dialoguer les habitants.

Qui sont Les Cranneuses et comment est né votre collectif ?

Christine Guillot : Nous sommes deux artistes passionnées par la rencontre, la couleur et l’espace
public
. Avec Margot, nous avions envie de créer un art qui ne se limite pas aux galeries ou aux musées
— un art qui vive dehors, dans la rue, au cœur des villes et des habitants.
Margot Hincker : Oui, Les Cranneuses, c’est avant tout une aventure humaine ! On s’est donné ce nom
parce que nous sommes voisines au lieu-dit de Cranne dans l’Entre-deux-Mers mais crâner pour nous,
c’est également oser être soi et assumer le côté audacieux, libre et joyeux de notre démarche.

Votre objectif, c’est donc de rendre l’art plus accessible ?

C.G. : Exactement. On veut un art qui rassemble sans intimider, qui fédère sans exclure. Un art qui
parle à tout le monde et fait parler tout le monde ! On ne cherche pas à impressionner, mais à créer
du lien
.
M.H. : Quand on peint une fresque, on discute avec les passants, les enfants, les habitants… L’œuvre
devient un prétexte pour échanger
. Et avec déjà plus de 5000 m² de murs peints, on peut dire qu’on
n’a pas froid aux yeux !

Parlez-nous de ce “réseau social artistique”

M.H. : C’est un projet participatif et poétique. Un vrai réseau social, mais sans écran !
C.G. : L’idée est simple : inviter les Taillanais à se rencontrer, à échanger, à créer ensemble. L’art
devient le lien entre tous.

Un dernier mot pour les habitants du Taillan ?

M.H. : Au Taillan, ça va crâner !
C.G. : D’ailleurs, nous avons d’ores et déjà un message pour vous :